N.I.S.A.B.A. – SCRIBE DES DIEUX –
La place de NISABA dans le panthéon n’est pas clairement définie mais certaines versions la décrivent comme la tante de GILGAMESH – sœur de NINSUN, mère du roi d’Uruk les clos –
C’est ENKI qui choisit NISABA pour être la déesse de l’écriture, elle était déjà liée à l’agriculture et aux récoltes, elle est choisie pour sa maitrise du roseau, elle devait surement squatter les marécages ou un spot humide dans le genre. ENKI lui construit un temple pour qu’elle puisse enseigner l’art de l’écriture. Elle est si douée qu’elle est nommée Scribe des dieux. Toujours sobre, même pendant les apéros de NINMAH, elle note tous les faits et gestes de ses collègues. Dans ses tablettes, elle a certainement des gros dossiers sur les soirées libertines de ISHTAR, où PAZUZU ne serait pas le dernier à prendre part aux jeux polissons.
« […]la sainte NISABA, a reçu la règle à mesurer… elle diffuse de grand pouvoir…elle est devenue la secrétaire du pays, et même la comptabilité de la pitance des dieux lui a été commise![…]
–Lorsque les dieux faisaient l’homme-
Interprétation libre d’après les traductions du sumérien par Jean Bottéro et Samuel N.Kramer
NISABA, scribe des dieux – Joinville le pont – 2019
Festival Au tableau – Collectif Partcours – Photos Vincent Iborra et Mouarf