ISHTAR & ENKI – le vol des Apkallus
Les histoires oubliées de la Mesopotamie : ISHTAR (Inanna) et ENKI (Ea). Ce mythe raconte comment ISHTAR (déesse de l’amour et de la guerre) a fait picoler ENKI (dieu des eaux douces) afin de lui subtiliser discretos ses APKALLUS (créatures, mi-homme mi-carpe, qui révèlent aux hommes la science, les arts, les techniques, la sagesse…). En effet Ishtar avait pris le seum de ouf en voyant ENKI faire le beau avec ses APKALLUS. Il les gardait jalousement à Eridu uniquement pour les gens de son tièquar !
La déesse, patronne de Uruk, la tess d’à coté, voulut faire profiter les gens de son hood du savoir de ces hommes-carpes!
Du coup tac tac, p’tit banquet chez l’amigo ENKI, p’tite amphore de pif, glouglou, ivresse et carotte d’homme-poiscaille…
La partie basse de la peinture représente ainsi le mythe des APKALLUS, envoyés par ENKI pour civiliser les Hommes, ils seraient sortis des flots pour leur enseigner «tout ce que de la vie civilisée méritait d’être connu», devenant ainsi des divinités protectrices pour les mortels. Cet affrontement autour d’un verre entre deux dieux majeurs de la cosmogonie sumérienne est la métaphore du combat pour la culture entre leurs deux cités d’adoption, Eridu pour ENKI, et Uruk pour ISHTAR, cette dernière rattrapant ainsi vite ses retards de développement sur sa voisine.
ISHTAR & ENKI, le vol des Apkallus – POES & JO BER – Festival Mister Freeze – Toulouse, France – 2017